La réussite en entrepreneuriat arrive rarement par chance. Pour avancer, il faut savoir déjouer les pièges de la liberté dont on jouit en se mettant à son compte. A commencer ainsi par ne pas mélanger le concept liberté de travailler à ses heures et avoir du temps libre. Cet article vous présenté également quelques conseils de Ranarison Tsilavo, CEO de la société NextHope Madagascar sur ses expériences dans le monde de l’entrepreneuriat
Savoir faire la part des choses entre liberté et temps libre
Il est important de bien distinguer la notion de liberté dont peut jouir l’entrepreneur en se mettant à son propre compte, et la notion de temps libre, des moments où tout ce qu’on a à faire, c’est se tourner les pouces.
La liberté dans le contexte d’une entreprise, c’est le pouvoir qu’on a de décider des actions à mettre en place. Cette liberté est limitée par les activités de l’entreprise, à sa production. Si les décisions et les actions tardent, la productivité diminue et si le tir n’est pas rectifié, une entreprise peut se retrouver très rapidement en difficulté. C’est encore plus vrai dans le cas d’une entreprise montée en solo.
Pour les habitués des horaires de bureau, se mettre à son compte ressemble à un oasis de liberté. Il arrive très souvent cependant qu’en très peu de temps, on se sent crouler sous une tonne de travail. Deux choses peuvent se produire alors : soit on a tendance à vouloir tout faire en même temps, soit on remet tout à demain, mais dans les deux cas, les choses ne se font pas correctement.
Discipline et souplesse peuvent aller de pair selon Tsilavo Ranarison, CEO NextHope Madagascar
CEO de l’entreprise NextHope Madagascar, Tsilavo Ranarison encourage toujours les jeunes à entreprendre. Nombreux sont ceux qui commencent dans l’aventure, mais il s’avère que la mauvaise maîtrise de l’autodiscipline empêche les affaires de prospérer comme il se devrait. Ci après quelques conseils qu’il dispense souvent.
Se préparer mentalement aux tâches difficiles : On dit souvent, il faut aimer ce qu’on fait. Cela étant impossible dans la pratique, pour faire au mieux, autant accepter déjà dans sa tête que les choses doivent être faites et s’y mettre dès que possible.
Abattre d’abord les plus grands arbres : Cette image fait référence au fait de commencer par s’occuper des tâches qui demandent les plus gros efforts. A la fin de la journée, on peut prendre le temps avec les petites tâches
Planifier ses actions pour le lendemain ou la semaine : Quand on ne sait pas ce qu’on a à faire, on s’éparpille facilement. Tsilavo Ranarison conseille ainsi la mise en place d’une liste des tâches à faire, la veille ou pour la semaine, toujours en respectant si possible l’ordre d’importance des travaux.
En appliquant ces méthodes, la question de discipline devient plus une aide qu’une contrainte. Les efforts peuvent donc être orientés vers d’autres domaines plus productives.