Le CBD suscite de plus en plus l’intérêt des consommateurs pour ses divers bienfaits sur la santé. Selon différentes études, le CBD a des propriétés anti-spasmes, antidouleur, anti-vomitives. Il stimule l’appétit, améliore le sommeil, traite l’asthme et améliore le glaucome. Le professeur Raphael Mechoulam a découvert en 1992 que notre organisme fabrique un analogue du cannabis dénommé l’anandamide. On dit que c’est la version humaine du THC. On l’appelle aussi la molécule du plaisir. Ainsi, qu’il soit naturel ou modifié, le CBD s’avère efficace sur certaines pathologies.
Le laboratoire du CBD pour une assurance qualité des produits
Le laboratoire du CBD conçoit divers produits de qualité supérieure d’origine végétale. Pour ce faire, il a recours à des méthodes technologiques très avancées. Les produits proposés se rapprochent ainsi du produit naturel. Visiter le site du laboratoire permet d’en savoir plus sur le CBD en France. Le procédé d’extraction du CBD se développe et s’améliore chaque jour davantage avec l’affluence de la demande des produits à base de CBD. Le but est d’offrir aux consommateurs les produits les plus sains possibles d’une qualité indéniable.
Une technique d’extraction innovante
Les responsables du laboratoire ont recours à une extraction dite au CO2 supercritique. C’est un procédé qui assure la préservation des qualités organoleptiques de la matière première dans son état naturel. La pureté du produit fini est ainsi assurée. Cette méthode est dite propre et convient très bien aux produits naturels à l’instar des huiles essentielles.
Le lancement de l’expérimentation du CBD médical le 26 mars
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a lancé l’expérimentation sur le cannabis médical, le 26 mars au CHU de Clermont-Ferrand. La première prescription du cannabis à un patient pour un usage médical a ainsi été faite. Le but est le recueil des premières données permettant de déterminer la réelle efficacité du cannabis et sa sécurité. Cinq indications vont pouvoir être traitées à partir du cannabis médical. Ce sont : certaines douleurs neuropathiques, des symptômes en oncologie, des formes d’épilepsie sévères, des maladies du système nerveux central. Quelques situations palliatives sont aussi concernées. Cette expérimentation est menée rigoureusement sous le contrôle de l’ANSM et de concert avec les professionnels de santé. Les résultats de l’évaluation seront attendus pour le mois de septembre 2023.
Des professionnels de santé volontaires pour accompagner les patients
3000 patients environ seront suivis dans 215 structures sélectionnées par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé). Les professionnels de santé ont été formés au préalable via un e-learning et se chargeront d’intégrer les patients dans l’expérimentation. Ils vont ainsi donner à ces derniers leurs premières prescriptions. Le traitement par voie orale se fera à base d’huile tandis que l’inhalation après vaporisation se fera à partir de fleurs séchées.
Contre-indications du cannabis médical
Elles vont surtout dépendre des antécédents des patients et de la composition des produits. Les médicaments à base de THC ne peuvent être prescrits à un patient présentant un terrain vasculaire à risque. Il en est de même pour les patients souffrant de troubles anxieux sévères ou de pathologies psychiatriques. La conduite est également déconseillée pendant l’expérimentation.