Jean Charles Marchiani est une figure politique connue de tous, spécialement pour ses différentes participations, à succès, dans différentes affaires de prise d’otage. Comme toute carrière, celle de Jean Charles Marchiani a connu des hauts et des bas significatifs qui l’auront quand même conduit vers une place confortable avant sa retraite. En quelques mots, son parcours peut tout de même être qualifié de réussite à différent niveau.
Les succès qui ont marqué sa carrière
Jean Charles Marchiani était avant tout un homme d’affaire, après son service au sein des services secrets français. En effet, il a intégré le secteur privé après avoir passé des années au sein de la SDECE devenu DGSE plus tard. La rencontre de Charles Pasqua changera sa carrière et l’orientera ainsi vers une tout autre direction. En effet, il devient conseiller et chargé de mission dans le cabinet du ministre de l’Intérieur de l’époque qui n’est autre que ce dernier. Il participera ainsi à la libération d’otages dans différentes affaires comme les captifs du Liban ou encore les pilotes de Bosnie. Jean Charles Marchiani se retrouve ensuite nommé à la place de préfet exerçant dans le Var qu’il occupera avec succès pendant quelques années. Il entre ensuite sur la scène politique en se lançant dans une carrière de député européen où son parti lui obtient un siège qu’il occupera pendant la durée de tout son mandat.
Son plus grand échec
Jean Charles Marchiani a rarement connu l’échec dans sa carrière professionnelle. Étant un homme de tempérament et de poigne, il réussit à venir à bout des situations les plus délicates. Sauf une fois, dans l’affaire des moines de Tibhirine. C’est en 1996 que le drame se produit. 7 moines sont enlevés dans leur monastère un 27 mars très tôt le matin. Un mois après c’est la GIA qui revendique l’enlèvement et demande l’élargissement d’un des émirs du groupe emprisonné par le gouvernement français. Il sera sollicité par l’Élysée dans cette affaire après une recommandation de Charles Pasqua. Malheureusement, pris entre Jacques Chirac et Alain Juppé, il sera désavoué pour ensuite échouer dans sa mission. Les moines seront retrouvés quelques jours plus tard décapités. L’affaire des moines de Tibhirine a sans aucun doute été le plus gros fiasco de sa carrière, en dépit du fait que cela n’ait pas été sa faute à proprement dit. En effet, les relations avec Alain Jupé qui était le premier ministre à l’époque n’étaient pas au beau fixe en ces temps là.