En 2018, le contrôle technique connait quelques réformes. Plus de points à vérifier, des changements dans les délais de réparation… Cet article explique en détail ce qui change pour la nouvelle année afin de pouvoir faire son prochain contrôle technique en toute sérénité…
Tout ce qu’il faut connaître sur le contrôle technique
Le contrôle technique est une étape obligatoire pour tous les véhicules classiques, qui doit s’effectuer au bout de 4 ans pour un véhicule neuf, puis tous les deux ans. Lorsque l’on vend son véhicule d’occasion, le dernier contrôle technique doit avoir été effectué dans les 6 derniers mois. Les règles du contrôle techniques peuvent être différentes pour les véhicules spécifiques, comme les 4×4, camping-car, poids-lourds, voitures de collection, etc.
Jusqu’à l’année dernière, le contrôle technique recensait 123 points à vérifier. C’est déjà beaucoup mais pour le bien de tous les usagers, ce nombre va encore augmenter cette année.
Les changements du contrôle
En 2018, il n’y aura plus 123 points mais 132 points à vérifier lors du contrôle du véhicule. Que cela va-t-il changer ? Tout d’abord, le temps qu’il faudra au prestataire pour faire passer le contrôle technique sera plus long, et le coût sera bien sûr plus important. Avant cette réforme, l’automobiliste devait, si nécessaire, présenter son véhicule en contre visite sous deux mois. Pendant ces deux mois, il pouvait circuler en toute légalité. Il n’en sera plus de même à partir de maintenant, car certaines défaillances pourront entrainer l’immobilisation immédiate du véhicule. Explications.
Lors de la vérification des 132 points, plusieurs défaillances peuvent être trouvées. Les défaillances dites mineures ne nécessiterons aucune réparation obligatoire. Pour les défaillances majeures, rien ne change par rapport à avant et l’automobiliste se doit de faire les réparations nécessaires sous deux mois. Pour ce qui est des défaillances critiques, la dernière catégorie, le véhicule est alors immobilisé pour être réparé dans la journée.
Pour illustrer cela…
Par exemple, un éclairage de plaque défectueux fait parti de la deuxième catégorie et nécessite donc réparation sous deux mois, en contre visite. Si, par exemple, la visibilité est entravée par un problème, cela constituera une défaillance majeure qui devra être prise en charge par un garagiste très vite. Pour éviter que cela n’arrive, il vaut mieux faire des rendez-vous de type entretien de voiture, régulièrement avec un professionnel. Cela permet d’éviter de devoir immobiliser son véhicule sans pouvoir l’anticiper.